11 janvier 2012
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Les pulls sont comme nos enfants, on les fabrique, on les caline, on les voit grandir et un jour, ils partent vivre leur vie dans une autre maison, avec une jeune et jolie demoiselle.
Parfois on ne reçoit plus de nouvelles, auraient ils déplu, rangés au fond d'un placard ?
Parfois on apprend qu'ils ont bien véçu, eu une vie bien remplie et sont morts d'usure naturelle, on est certes un peu triste mais ravie d'un tel destin
Et parfois, on reçoit des bonnes nouvelles, tout va bien et il y a même des photos
on les retrouve, à la fois semblables à notre souvenir, mais aussi tellement différents, ils se sont faits à la personnalité de leur nouveau propriétaire et c'est tout aussi bien comme ça
le coeur un peu gonflé, la tricoteuse range la photo et se penche sur un autre ouvrage
Voici le pull Compiègne qui a été offert à ma soeur, qui a eu la gentillesse de prendre des photos "in situ"
et également le col Ice Queen en mohair, qui devient un peu snood baroudeur sans les perles du modèle initial